Jésus, à l’arrière du bateau, dormait, la tête appuyée sur un coussin.
Ses disciples le réveillèrent alors en criant :
« Maître, nous allons mourir : cela ne te fait donc rien ? »
Marc 4, 38
Sur les eaux agitée de la vie
là où tu trimes
où chaque instant est labyrinthe
là où tu as juste besoin
d’un soutien
d’une solution
d’un apaisement
est-ce possible
qu’Il dorme
qu’Il rêve
serein
au milieu de la tempête ?
Peut-être
s’est-il endormi
à force de me voir
tout faire tout seul
comme un grand
par ma propre volonté ?
Ainsi va la vie
entre veille et sommeil
communion et solitude
rosée et désert
Où que tu sois
il n’est jamais trop tard
ni trop tôt
pour réveiller
Celui qui dort à tes côtés
Compagnon de route
si proche et si discret
que tu l’oublies
Lui qui est pourtant
juste là
à l’arrière
sur la barque de ton cœur
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