Une meute se déchaîne contre moi.
Un complot de cruauté se ligue.
Ils ont transpercé mes mains et mes pieds.
On peut compter tous mes os.
Des gens me toisent et m'observent.
Ils se partagent mes habits.
Ils tirent au sort mon vêtement.
- Psaume 22,17-19
Je lève mon regard
sur le monde quotidien
sur ma routine abattue
par la menace invisible
d'une meute trop virale
Trouverai-je le secours
dans mes murs familiers
Saurai-je faire de mon ordinaire
le lieu paisible
la saine oasis
loin du mal
de la peur
et des larmes
Pourrai-je ramasser les débris
de mes jours solitaires
en compter les bénédictions
et faire de mon isolement
une promesse sanctuaire
Mon réconfort trouve refuge
en Dieu
entre ses mains
mon espérance trouve asile
auprès de Celui qui ne cesse de veiller
Celui dont le confinement
est salutaire dans mon cœur
Celui dont la quarantaine
est bornée d'amour
Celui dont le carême
est programme de grâce
Peu m'importent
mes vêtements défaits
mes habitudes hasardeuses
et ces regards disparus
Tu me vois
et ce regard suffit
à lever mes mains
et bénir ton pied
qui balise mon chemin
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